Dominik Nicolas
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Lamontagne.fr : Dominik est installé en Corrèze

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Message par Mustang Lun 13 Juil - 13:08

Dominik Nicolas, cofondateur et compositeur des débuts du groupe Indochine est installé en Corrèze
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Photo Pascal Perroin

Dominik Nicolas se confie sur l’aventure Indochine, son départ du groupe sa passion pour la pêche, ses attaches limousines et la suite de sa carrière.

Des airs d’éternel adolescent, vêtu de la tête aux pieds de noir, dont un t-shirt résolument rock, les cheveux en bataille… Il reste indéniablement quelque chose d’Indochine en Dominik Nicolas. La coquetterie de substituer le « k » au « que » de son prénom originel le confirme.

Compositeur principal jusqu’en 1994

Il faut dire que le groupe représente treize ans de sa vie. Dominik a fondé Indochine avec Nicola Sirkis en 1981 et en a été le compositeur principal jusqu’en 1994. « Ce qui m’a le plus marqué c’est les débuts du groupe, confie Dominik. C’est devenu sérieux tout de suite même avec notre niveau, quand on commence on n’a pas un super niveau, on était très impliqué, on faisait attention à l’image, à trouver les bons studios, à chercher du matériel un peu avant garde, on a été les premiers à utiliser une boîte à rythmes. On a fait un premier 45 tours Dizzidence politik avec un bon petit succès d’estime par rapport à la promo et aux moyens engagés. »

Ce qui permet à Indochine de se faire repérer. « Après, on a été signés par un producteur indépendant, poursuit Dominik. Même si c’était plus facile à l’époque qu’aujourd’hui il fallait quand même le faire. On est allés en studio, notamment en Angleterre, on a fait de belles choses, on a sorti un mini-album, on ne pensait vraiment pas que ça allait prendre une telle envergure tout de suite. »

Le tour du monde

La belle histoire se prolonge sur scène. « Il y a eu des fans qui nous attendaient, évoque avec émotion Dominik. Je trouvais ça étrange, c’était un peu un choc. J’ai de beaux souvenirs, quelle que soit la salle, quand on jouait dans des clubs ou dans des zéniths. » Dominik conserve notamment en mémoire son passage à Limoges. « On avait joué à la patinoire, le son n’était pas top mais il y avait quand même du monde. »

Indochine a été pour Dominik bien au-delà d’une simple aventure musicale. « Ça nous a permis de faire le tour du monde, explique-t-il. On était jeunes, on n’avait pas des vécus poussés, on a vu comment la planète fonctionnait, le tiers-monde, les pays riches. Ça permet de s’enrichir. Le groupe a été une école de la vie. On a appris le business, des fois on s’est fait avoir, des fois on a eu de belles opérations, avec un album qui fonctionnait bien. On a rencontré le monde politique - pour moi ça a été une déception quel que soit le bord politique - le monde artistique, des peintres, des metteurs en scène… »

Quand il évoque son départ d’Indochine, Dominik ne verse pas pour autant dans la nostalgie. « Je ne garde que les bons souvenirs du groupe, même si au final je suis en froid avec Nicola aujourd’hui. C’est la vie, c’est comme ça, lui et moi on a fait un beau bébé, la première partie d’Indochine. La suite pour moi c’est un peu différent, chacun a suivi son évolution. Ce qu’ils font aujourd’hui c’est assez différent de ce que j’ai fait mais je suis assez ouvert il y a de la place pour tout le monde. Ils font des trucs sympas après il y en a que j’aime moins. Que le groupe ait continué sans moi je n’ai pas eu de malaise avec ça. »

Et après ? « J’aurai pu refaire un album tout de suite, analyse-t-il. J’ai préféré prendre une autre direction, j’ai fait quelques disques pour d’autres, pas mal de musique à l’image (N.D.L.R. : publicités), un peu de documentaire à la mouche, ça me permettait de prendre un prétexte pour aller pêcher. »

Car la pêche constitue pour Dominik une passion de toujours. « Je l’ai pratiquée depuis mon plus jeune âge. » Il se rappelle notamment être venu pêcher à Saint-Léonard-de-Noblat.

Parisien, Dominik a en effet des racines paternelles entre le sud de l’Indre et la Haute-Vienne. « Des Nicolas il y en a de La Châtre à Limoges », précise-t-il. « J’ai toujours gardé le lien, poursuit-il. Toutes les vacances d’été, j’allais à Crevant (N.D.L.R. : dans l’Indre) dans la ferme de ma grand-mère. Les fêtes familiales et à Noël, j’y allais en vacances avec mes parents. »

« J’aurais préféré être champion du monde de pêche qu’empiler les disques d’or »

Il ne met pas de côté non plus sa passion pour la pêche. « Après, dans les années quatre-vingt, quand le groupe a commencé, c’était une soupape, confesse Dominik. Ça me permettait de changer d’air, quand je partais en tournée avec le groupe et qu’on rentrait le dimanche soir, le lundi je mettais mes bottes et je partais pêcher. » Dominik va même plus loin dans sa déclaration d’amour : « j’aurais préféré être champion du monde de pêche à la mouche que d’empiler les disques d’or avec Indochine ». Aujourd’hui, il avoue un net penchant pour la rivière Dordogne. Car Dominik est installé depuis 1999 en Corrèze. Il y apprécie notamment l’état d’esprit des gens et le marché de Brive.

Florent Pétoin

http://www.lamontagne.fr/limousin/actualite/2015/07/12/dominik-nicolas-cofondateur-et-compositeur-des-debuts-du-groupe-indochine-est-installe-en-correze_11517977.html

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